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PLA, PET, verre… quels matériaux pour nos bouteilles ?

1) Quel emballage choisir pour un producteur de boissons pétillantes ?

Aujourd’hui 3 principales solutions existent : le verre, le PET et le PLA.

Le verre est un matériau issu d’un mélange de sable siliceux, de chaux ou de soude porté à de très hautes températures. Le mélange fusionné devient alors transparent, fluide, puis après avoir refroidi, se solidifie pour devenir dure, cassant et transparent.

  • Le PET ou polyéthylène téréphtalate est un type de plastique recyclable produit à partir de pétrole ou de gaz naturel.
  • Le PLA ou polylactic acid (acide polylactique) est une matière plastique d’origine végétale. Il s’agit d’un bio-plastique, issu généralement d’amidon de maïs, mais aussi de cannes à sucre ou de betterave.

Alors que le verre et le PET se recyclent, le PLA se composte industriellement. Les raccourcis et les confusions sont faciles quant à savoir quelle est la meilleure solution. Contrairement aux croyances des consommateurs, on ne peut pas diaboliser le PET et défendre aveuglement le verre. Dans cet article, nous allons tenter de trouver des réponses et des pistes de réflexions mais qu’on se le dise bien : il n’y a pas de solutions parfaites !

2) Quels sont les avantages et inconvénients de chacune matériaux ?

Verre :

Ups :  Optimal pour la conservation des aliments, il ne laisse pas passer les odeurs et les arômes ce qui permet aux qualités organoleptiques des aliments ne pas être modifiées. Par ailleurs, le verre ne peut pas fixer les bactéries et se nettoie très bien.

Le verre est 100% recyclable et ne se dégrade pas pendant le processus de recyclage, donc il peut être recyclé à l’infini sans perte de qualité ou de pureté !

Downs : La fabrication de verre consomme beaucoup d’énergie en raison de la température élevée requise pour le traitement des matières premières. De même avec les processus nécessaires pour le recyclage. D’autre part le verre est cassable mais aussi très lourd donc il induit des coûts de transports supplémentaires.

* Une bouteille de 1 litre en verre génère au cours de son cycle de vie 345 grammes de CO2, contre 129 grammes pour une bouteille en plastique.

PET :

Ups : Le plastique est le matériau le moins onéreux sur le marché actuellement. Les bouteilles sont très fonctionnelles puisqu’elles ne cassent pas et sont très légères. Au sujet du recyclage, c’est un peu plus complexe. Le PET est recyclé mais seulement en partie.

Downs : Il pollue ! Une bouteille en plastique met plus de 450 ans à se dégrader… sans jamais réellement disparaître car ses molécules deviennent de plus en plus petites, infiltrant les sols, les mers et l’air. De plus, pour créer la matière plastique, il faut de très nombreux produits chimiques. Lorsque le plastique se décompose, ces produits sont libérés dans la nature et notamment dans les océans. De plus, seul 26% des plastiques en France sont recyclés.

Last but not least, le plastique nécessite des ressources naturelles non renouvelables : pétrole ou gaz naturel et sa fabrication est très énergivore et gourmande en eau : distillation, cracking, polymérisation, ajout de plastifiants, ajout d’additifs et façonnage.

* Pour en savoir plus sur le recyclage des différents plastiques, tu peux aller jeter un oeil sur cet article. 

Bouteilles en bagasse de canne à sucre utilisées par Jubiles et produites par Lyspackaging

Vegan bottle :

Ups : Les bouteilles biosourcées ne contiennent pas une goutte de pétrole. Elles sont issues de bagasses de canne à sucre. La bagasse est le reste de la canne à sucre utilisée dans l’industrie du sucre ou du rhum. L’utilisation de la bagasse représente donc une valorisation de déchets produits par une autre industrie.

Downs : Le PLA est assez cher aujourd’hui en comparaison aux autres solutions. De plus, ce matériau ne convient pas forcément à toutes les boissons car il est moins rigide et ne possède pas toutes les fonctionnalités du PET (barrière à l’oxygène notamment). A titre d’exemple, il convient à notre volonté de proposer des kombuchas peu pétillantes mais n’est pas suffisamment résistant pour une kombucha très pétillante ou la pression de carbonatation naturelle peut faire gonfler la bouteille.

Enfin, la fin de vie n’est pas traitée aujourd’hui compte-tenu du manque de volume mis sur le marché.  Les bouteilles finissent donc généralement incinérées en attendant que des filières de compostages se mettent en place.

*En 2019, une expérimentation a été mise en place par CITEO, en collaboration avec les Alchimistes et Yumi. Les résultats sont assez encourageants, vous pourrez les découvrir  ici !

Image conçue par Lyspackaging – https://lyspackaging.com/

3) Le choix de Jubiles

→ Pour les raisons évoquées ci-dessus, le plastique n’était pas une option viable pour nous.

→ Nous avions beaucoup pensé au verre mais il nécessitait des commandes en grandes quantités que nous ne pouvions ni financer, ni stocker. Nous souhaitions également avoir une bouteille originale ce qui sous-entend la réalisation d’un moule sur mesure. En verre, ce désir aurait été très onéreux et conditionné par un volume d’achat inadapté à notre taille.

Nous trouvions d’autre part que la bouteille en verre n’était pas adaptée au marché du snacking car lourde et peu pratique.

Enfin, nous avons conscience que la solution optimale serait d’utiliser des bouteilles de verres consignées. Cependant, en France, la consigne a disparu depuis une vingtaine d’année et peine à refaire surface. Pour une start up comme la nôtre, la consigne nécessiterait du matériel onéreux pour nettoyer et stériliser les bouteilles en vue de leur réutilisation. Enfin, la consigne ne peut être pertinente que lorsque les circuits de distribution sont courts, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’energie (Ademe) ayant ainsi évalué que la distance aller/retour avec les entreprises de collecte devait rester inférieure à 260 km. 

→ Nous avons donc retenu la solution VEGANBOTTLE® qui présente l’opportunité de soutenir un beau projet porté par Lyspackaging et apporte une vraie alternative aux deux possibilités que sont le verre et le PET.

*Pour aller plus loin : Les 10 chiffres chocs de ce fléau planétaire

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